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à deux dialogue fellation

Master Class Fellation

— Bonjour vous. Je tenais à vous remercier.

— Me remercier de quoi ?

— De votre master class sur la fellation. Depuis que je l’ai suivie, mon style s’est nettement amélioré et mes amants ont remarqué la différence.

— Oh vraiment ? Vous m’en voyez ravi.

— Et moi donc ! Vous aviez raison. La pratique sans la théorie, cela reste très brouillon tout de même.

— Mais sans la passion du travail bien fait, il en va de même !

— Oh ça, pour la passion je l’ai. Vous le savez bien. Depuis le temps que je ronge mon frein avec un mari qui me néglige.

— Alors que vous êtes on ne peut plus désirable et désirante. Quel gâchis.

— Mes amants sont bien d’accord avec vous. Mais grâce à eux, et à vous, je me sens femme comme jamais je ne l’ai été maintenant. Je deviens capable des pires audaces. Vous ai-je dit que j’avais expérimenté la sodomie pour la première fois – à quarante-huit ans ! – avec l’un d’entre eux ? Sur une balançoire dans un love hôtel, vous vous rendez compte ? Moi, la femme mariée si sage et réservée…

— Oui, vous m’avez raconté en effet.

— Et que nous aimons pisser ensemble sous la douche après l’amour ?

— Aussi.

— Avec vous, je suis tellement en confiance… Mais bon, pour autant, je ne me sens pas encore à l’aise avec le corps des hommes. J’ignore comment vous fonctionnez. La mécanique des hommes, je veux dire, c’est encore compliqué pour moi. D’où l’importance de votre master class. Elle m’a ouvert les yeux – et la bouche ! Pardon, je plaisante.

— Vous pouvez, sexe et humour ne sont pas opposés !

— Ah non en effet. Un de mes amants est particulièrement joueur. Je crois vous l’avoir dit.

— En effet.

— Alors après vous avoir écouté, lorsque nous nous sommes retrouvés à l’hôtel, je lui ai dit, les yeux dans les yeux, « je vais te sucer mon amour, j’ai envie de sentir ta queue dans ma bouche »

— Le pouvoir des mots…

— Oh oui ! Vous n’avez pas idée ! Vous auriez vu son regard. Un petit garçon devant le sapin de Noël ! Ça m’a fait fondre et j’ai senti l’inondation dévaler dans le fond de ma culotte, la rouge en dentelle, celle que vous aimez beaucoup en photo.

— Elle vous va à merveille, elle met bien en valeur la rondeur de vos fesses.

— Merci, vous êtes trop chou. Je continue ?

— Allez-y, j’adore vous écouter.

— Alors, donc, je me suis agenouillée à ses pieds et j’ai défait le zip de son jean. Le coquin n’avait pas de sous-vêtement et sa queue a jailli de sa braguette comme un diable hors de sa boîte. Elle n’est pas très longue, pas très grosse, avec un gland bien dessiné, un peu plus large que la tige. Les proportions parfaites pour la prendre en bouche… ou ailleurs. Comme vous me l’avez conseillé, d’abord je l’ai regardée – sa queue, pas lui – avec mon air le plus gourmand. Inutile de me forcer beaucoup là-dessus je vous assure, j’adore sa bite. Oui, j’aime bien les mots crus maintenant, ils sortent plus facilement de ma bouche. Je ne vous choque pas au moins ?

— Mais non, pas du tout ! Poursuivez.

— Une petite goutte translucide de plaisir perlait de son méat et j’ai eu envie de la boire. Je l’ai cueillie du bout de la langue, elle était douce, vaguement salée, et je m’en suis régalée. Après, je me suis appliquée à lui gober le bout du gland avec une bouche toute molle, lascive, comme une gaine souple qui l’envelopperait tout en douceur. C’est ce que vous m’avez conseillé, commencer doux et finir dur, n’est-ce pas ? Puis ma langue est venue se promener sans se presser le long de sa tige, elle était déjà toute raide. Je l’ai passé doucement, lentement, de haut en bas et de bas en haut, agaçant son frein et titillant ses adorables couilles. Tout cela sans le toucher bien sûr. Je réservais mes mains pour plus tard. Je prenais tout mon temps, j’avais envie de le faire languir et en même temps, je sentais mon excitation monter en moi. Ou plutôt, continuer de descendre dans ma culotte. Je n’osais pas imaginer dans quel état se trouvaient mes dentelles !

— Moi non plus.

— De temps à autre, je jetais un coup d’œil vers le haut et je voyais son visage éperdu de bonheur, son regard fixé sur moi, ses yeux qui me disaient que j’étais belle et je mouillais encore plus. Ma bouche est alors allée envelopper ce gland qui luisait encore de ma salive et, comme vous me l’avez conseillé, j’ai pointé le bout de ma langue sur son méat tout en aspirant le bout de sa tige de toutes mes forces. Toujours en prenant tout mon temps, je forçais ce petit orifice par où s’écoulent ses fluides, sa pisse et son sperme. J’adore lorsqu’il tente de violer le mien, ça me rend folle. Parfois, toujours avec le bout de la langue que je faisais la plus dure possible, j’allais exciter son frein, jouant avec ce petit tendon comme je l’aurais fait avec une corde de guitare. Lorsqu’en même temps, j’ai commencé à lui griffer légèrement le périnée en continuant vers ses boules de chair, il a gémi. Et ce n’était pas de douleur.

— J’imagine volontiers…

C’est là où la folie du sexe s’est emparée de moi. D’un doigt que j’avais mouillé de ma salive, je lui massais son petit trou que je sentais frémir, avide de caresses plus profondes, tandis que de mon autre main, je le branlais tout en continuant de le sucer de plus en plus avidement. Parfois, sa queue venait cogner au fond de ma gorge et malgré l’envie de vomir qui me prenait, je le maintenais là aussi longtemps que je pouvais, au bord de l’étouffement. Je le sentais dur, tendu à l’extrême. C’était délicieux de le sentir prêt à exploser, totalement à ma merci. Entre mes cuisses, c’était les chutes du Niagara je vous jure. Taquine, j’ai ralenti mon rythme jusqu’à quasiment m’arrêter avant de reprendre, et il a gémi de nouveau. J’ai répété la manœuvre plusieurs fois. Il n’en pouvait plus, et moi non plus. Lorsque j’ai senti qu’il allait exploser, j’ai glissé un bout de mon doigt dans son anus, j’ai sorti sa queue de ma bouche et je l’ai branlé fort, serrant avec vigueur ma main autour de sa tige. Dans un grand cri, il a déchargé de longs traits de sperme que j’ai dirigés vers mes seins. Puis j’ai repris son sexe en bouche, dégustant sa semence jusqu’à la dernière goutte. Une fois son gland tout propre, je me suis relevée, je l’ai embrassé à pleine bouche et c’était le plus beau baiser d’amour que nous avons échangé.

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