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Remembrances#25

Te souviens-tu du jour où tu m’as dit : « J’aime la souillure et l’humiliation de l’urine ».

Lisant tes mots, un frisson m’a parcouru jusqu’aux pieds. Nous discutions en privé sur le réseau depuis quelque temps. Malgré nos différences d’âge et de pratiques, nous partagions parfois des moments de dialogue sans barrières. Une forme d’amitié se nouait.

Alors des images me sont venues. Certaines sorties de mon passé. D’autres, possibles, sur un prochain week-end avec une vieille amie qui adorait sentir mon sexe ramolli dans sa bouche. Peu de temps avant d’entamer cette discussion avec toi, elle m’avait invité à la retrouver dans sa maison de campagne, en souhaitant que le soleil soit au rendez-vous pour profiter d’un moment au jardin. Elle m’avait confié en avoir un peu assez d’arroser les coccinelles en solo. Lire certains de mes textes lui avait éveillé des désirs inavoués. Mais elle n’était pas sûre d’arriver à m’inonder le ventre comme elle savait que j’en brûlais d’envie.

Quand je te l’ai raconté, tu n’en croyais pas tes yeux. Alors, par jeu, je t’ai envoyé deux photos tirées d’un vieux dossier secret. Sur l’une, j’arrosais de mon urine le pubis dénudé de ma compagne de l’époque. Sur l’autre, c’était elle qui, accroupie sur mon ventre et tenant mon sexe d’une main, orientait son jet sur ma queue.

Tu as trouvé cette image magnifique.

Et donc c’est tout naturellement que tu m’as avoué ton goût pour l’uro, un de tes kinks favoris, un de ceux qui te font chavirer l’âme. Phrase après phrase, tu m’as confié être très primale dans ton approche, très instinctive aussi. « J’aime la nature. La terre, la boue, la mousse, l’herbe humide. Et puis j’aime avoir peur, être chassée et me cacher, être surprise et en frissonner par avance. Être souillée, mordre et être mordue, griffer et être griffée et que mon chasseur me marque de son urine ». Et en riant, tu as ajouté que tu pissais aussi à volonté, à condition que l’on te force. Je t’imaginais bien volontiers, telle une diablesse primitive des bois, en victime consentante et ravie de tes propres désirs inclassables.

Pourtant, pour moi, il n’était pas question d’humiliation dans cette pratique. Il s’agissait plutôt pour moi d’un jeu joyeusement partagé. Mais quand tu parlais de marquage de territoire, je te comprenais. Et toi et moi, nous savions le vertige de cet instant où la limite des convenances est rompue.

Alors pour ce moment rare de communion intime et impudique, je t’avais dit « Merci du fond du cœur pour ce pur moment de partage chère toi ». J’ignore bien sûr si tu te souviens de tout cela. Mais moi oui, je m’en rappelle encore.

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