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Remembrance #30 (suite)

Il devenait évident que nous arrivions à un point où il nous était impossible de continuer nos ébats dans cet endroit aussi public.

Après t’avoir arraché un dernier gémissement, je t’ai proposé de lever le camp et de trouver un endroit plus discret afin de poursuivre notre conversation. Un petit quart d’heure plus tard, nous étions allongés côte à côte sur une couverture de pique-nique posée sur la mousse d’un sous-bois, bien à l’abri des regards indiscrets.

Ma main a de suite retrouvé le chemin de tes dentelles et l’humidité de ta fente. Tu as commencé à marmonner « encore, encore, encore je t’en prie » et moi, j’ai continué, naturellement.

Depuis combien de temps je n’avais pas senti un corps aussi vibrant proche du mien ? Un corps qui disait son désir. Avec ses mots, ses gémissements, ses gestes d’impatience parfois. Je bandais comme jamais depuis longtemps, et c’était merveilleux.

C’est là, je crois, que tu m’as demandé de t’enlever ta culotte.

Elle était en dentelles, je le savais. Rouge aussi, mais ça, je l’ai découvert une fois roulée en boule au creux de ma main. Lorsque je l’ai porté à mes narines, elle sentait fort les humeurs de ton désir. Mon geste t’a fait sourire et tu as murmuré que j’étais un sacré cochon. Et que tu adorais ça.

Tout en te dévorant la bouche, mes doigts sont partis se perdre dans ta fente. Dedans, c’était chaud, palpitant, humide. Ça vibrait de partout et j’aimais t’entendre gémir. Mon pouce s’est glissé entre tes plis jusqu’à atteindre ton clito et tu t’es mordu les lèvres, j’ai insisté et tu m’as supplié d’aller doucement, que tu aimais ma lenteur. J’ai continué sur ce rythme un moment, assez longtemps pour t’amener par deux fois au bord de l’orgasme. Sur le point de jouir, tu me disais « attends, pas maintenant, pas encore », avant de t’emparer de mes doigts pour m’inviter à continuer.

Malgré tout le plaisir que j’avais à sentir mes doigts bouger dans ton intimité, j’avais aussi de plus en plus envie de connaître le goût de ta chatte et lorsque ma bouche s’est posée sur ton sexe, tes doigts se sont accrochés à mes cheveux, poussant ma tête contre ta fente. Ma langue est partie se faufiler entre les replis de tes petites lèvres, elles étaient grasses de ta mouille, chargées de tes odeurs les plus intimes. D’un coup je suis devenu vorace, savourant chaque goutte de ton plaisir, gobant avec passion les ondulations de tes nymphes. Tout en te dégustant avec délice, j’ai glissé mon majeur dans ta fente détrempée puis je l’ai ressorti pour mieux l’enfouir au fond de ton cul. Le « oui » qui t’a échappé ne laissait aucun doute sur le plaisir que tu éprouvais. Tandis que ma langue pointait tout autour de ton clito, un deuxième doigt est venu te combler, et tu t’es agrippée à mon bras comme une noyée sur le point de sombrer. Il n’a fallu que quelques allers et retours pour que tu te raidisses dans un dernier spasme.

Nous avons repris notre souffle et nous sommes restés un long moment silencieux et souriant, à nous caresser légèrement du bout des doigts. Lorsque tu t’es retournée sur le côté, tu m’as offert une vue imprenable sur ton cul somptueux et je t’ai demandé l’autorisation de te prendre en photo. « Tu es stupide parfois, toi. Comme si j’allais te dire non ». Et tu es restée un long moment, les fesses tournées vers l’objectif du petit compact numérique qu’un ami m’avait offert récemment, très consciente de ce que tu me montrais et tout au plaisir de me l’offrir.

Lorsque finalement, tu as remis ta culotte et rabattu ta robe, tu m’as dit qu’il faudrait trouver un endroit plus intime pour notre prochaine fois. En me précisant qu’avec moi, tu avais envie d’explorer le peu de limites que tu avais.

J’ignore bien sûr si tu te souviens de tout cela. Mais moi oui, je m’en rappelle encore.

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