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à deux jeux humides

Le moment fatidique (suite)

Elle n’était pas au bout de ses surprises avec lui. Un peu perdue par la scène qui venait de se jouer, toujours accroupie les fesses nues entre les deux voitures, elle l’observait essorer tranquillement sa culotte entre ses mains puissantes. Le filet qui s’en écoulait venait rejoindre la mare de pisse stagnant entre ses cuisses.

Je rêve ou quoi ? J’ai osé me laisser aller comme la dernière des chiennes et lui, même pas dégoûté ?

— Auriez-vous de quoi m’essuyer les mains ?

Fébrile, elle a fouillé dans son sac et lui a tendu une pochette de mouchoirs en papier. Toujours aussi calme, il en a utilisé deux qu’il a froissés avant de les jeter dans le caniveau.

— Vous permettez que je vous essuie ?

Sans attendre sa réponse, il s’est accroupi face à elle et, tout en gardant son regard rivé dans le sien, il a avancé sa main entre ses jambes. Le souffle court, elle a fermé les yeux pendant qu’il s’employait à lui sécher la fente avec une infinie délicatesse.

Je suis passée dans une autre dimension ? C’est quoi ce délire ? Et je n’ai même pas honte

— Venez, marchons ensemble.

Elle s’est relevée et s’est accrochée à son bras, d’un coup légère et souriante. Arrivée à la porte de son immeuble, elle a hésité un court instant avant de lui proposer un dernier verre chez elle. Il a accepté et l’a suivie dans les escaliers. Elle se demande quelle vue il avait sur ses cuisses et cela l’excite d’imaginer son regard sur le déhanchement de ses fesses.

Depuis l’accident dans la rue, elle se sent différente. Comme si un gros poids de honte et de culpabilité s’était envolé, laissant place à une toute nouvelle humeur badine. Elle n’en revient pas du naturel avec lequel il a réagi. Comme si essuyer la chatte d’une pisseuse qui vient de se soulager en pleine rue faisait partie des choses banales. Serait-il possible que lui aussi… ?

Arrivé chez elle, elle le guide jusqu’à la cuisine pour qu’il puisse se laver les mains et elle s’éclipse au salon pour leur servir à boire. Elle lui a proposé une bière légère. Il a accepté avec le sourire.

Installés face à face au salon, ils sont restés un moment silencieux. Dehors la ville était plongée dans la nuit. Tout est calme, reposé. Aucune allusion à ce qui vient de se passer cinq minutes avant dans la rue. Il l’a complimentée sur la décoration de son appartement. Il aime l’atmosphère intime et chaleureuse qui s’en dégage. Puis après trois gorgées, il soupire.

— J’ai bien peur d’avoir une envie pressante…

Il lui a sorti ça tout de go. Avec son éternel sourire et le regard pétillant de malice.

D’un coup, elle n’hésite plus, elle sait ce qu’elle brûle d’envie de faire avec lui.

Alors elle se lève, le prend par la main et le conduit jusque dans la salle de bains. Là, elle se déshabille, enlève son soutien-gorge et entreprend de le mettre à nu. La chemise d’abord, le pantalon et le boxer ensuite. Lui se laisse faire, amusé. Elle enjambe le rebord de la baignoire et l’invite à la suivre. Face à face, ils se regardent, les yeux rayonnant de bonheur. Elle se saisit de sa verge à peine gonflée, s’agenouille devant lui et murmure :

— Allez-y, je vous en prie. J’en ai très envie.

Quelques gouttes, timides, et puis son jet fuse, une vraie cataracte qui jaillit vers elle et l’inonde. Tenant toujours sa queue entre deux doigts, elle s’amuse à diriger ce jet doré vers ses seins puis son ventre, son sexe et ses pieds. Elle en hurlerait de bonheur de sentir cette chaleur la recouvrir.

Lorsque le flot se tarit, elle avance sa bouche vers le gland et le gobe.

Une fois la dernière goutte avalée, elle lève les yeux vers lui, le regarde en souriant et lui dit :

— Merci Monsieur, c’est si simple avec vous.

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